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De la bibliothèque à la médiathèque

1883 : la première bibliothèque.

La première trace évoquant l’existence d’une bibliothèque accessible à la population de Villars date de la séance du conseil municipal du 18 février 1883 sous la présidence de Louis Aubert, maire. L’école communale de garçons venait d’entrer en fonction, tout comme la toute nouvelle mairie. Le conseil municipal approuvait à cette occasion la décision « de faire placer des rayonnages dans la petite pièce de la nouvelle construction devant servir de salle de bibliothèque, ce qui couterait en outre moins cher qu’une armoire ».
Quelques années plus tard, en séance du conseil du 8 mai 1891, les élus locaux (André Fessy-Moyse est alors maire) allaient voter à l’unanimité « l’attribution d’une somme de 20 francs pour l’achat de livres pour la bibliothèque communale et décide que tous les livres seront dans la salle de la mairie ».
La mairie a donc, à cette époque, servi de bibliothèque communale, avec un fonds apparemment bien modeste. Il faudra attendre bien des décennies pour qu’un projet de création d’une véritable bibliothèque soit évoqué et devienne réalité.

À la Feuilletière et à l'hippodrome, grâce au centre social.

La première trace évoquant l’existence d’une bibliothèque accessible à la population de Villars date de la séance du conseil municipal du 18 février 1883 sous la présidence de Louis Aubert, maire. L’école communale de garçons venait d’entrer en fonction, tout comme la toute nouvelle mairie. Le conseil municipal approuvait à cette occasion la décision « de faire placer des rayonnages dans la petite pièce de la nouvelle construction devant servir de salle de bibliothèque, ce qui couterait en outre moins cher qu’une armoire ».
Quelques années plus tard, en séance du conseil du 8 mai 1891, les élus locaux (André Fessy-Moyse est alors maire) allaient voter à l’unanimité « l’attribution d’une somme de 20 francs pour l’achat de livres pour la bibliothèque communale et décide que tous les livres seront dans la salle de la mairie ».
La mairie a donc, à cette époque, servi de bibliothèque communale, avec un fonds apparemment bien modeste. Il faudra attendre bien des décennies pour qu’un projet de création d’une véritable bibliothèque soit évoqué et devienne réalité.

1994 : la bibliothèque de la rue Danton devient municipale.

À l’Hippodrome, il faut attendre 1980 pour voir s’installer la bibliothèque dans un local aménagé par le Centre social. Au Bourg, en mars 1979 s’ouvre dans les locaux exigus de l’ancienne mairie (bâtiment aujourd’hui démoli) une bibliothèque rassemblant une centaine de livres épars (reliquat d’anciennes bibliothèques, club des jeunes, etc).
En décembre 1985 la Municipalité met à disposition un local situé rue Danton, aménagé et entretenu par ses soins (aujourd’hui devenu local de la police municipale). En 1991 la bibliothèque compte 1745 lecteurs dont 1033 enfants de moins de 13 ans, avec 15 000 volumes dont plus de 6 000 pour enfants. Le 1er janvier 1994, les bibliothèques rentrent dans le giron municipal.

2004 : La médiathèque inaugurée.

Dès lors la Municipalité va se pencher sur le projet de construire une médiathèque. Un instant envisagé dans le secteur de l’Arsenal, c’est finalement sur le site de l’ancienne l’école de la Feuilletière-Bas, frappée de vétusté puis détruite, que le bâtiment a été érigé.
En avril 2003 débutent les travaux de la nouvelle médiathèque qui sera mise en service en novembre 2004. Le bâtiment se veut pluridisciplinaire. Il permet de faire vivre simultanément mais aussi indépendamment l’espace médiathèque (à l’étage), une grande salle d’exposition de plus de 130 mètres carrés (en bas) et un auditorium de 85 places. Le nouvel édifice ne manque pas d’espace. Le total fait 1 200 mètres carrés de surface de plancher, soit 600 mètres carrés par niveau et intègre de nombreuses innovations techniques. Le coût de cette réalisation s’est élevé à 2,87 millions d’euros.
Aujourd’hui la médiathèque possède un fonds de plus de 36 000 documents. Elle compte près de 1600 abonnés (dont les trois quarts sont des Villardaires) qui effectuent 80 000 prêts chaque année. L’établissement est ouvert 21 heures par semaine et 240 jours par an. Chaque année la saison culturelle permet d’organiser spectacles et expositions. Cinq agents et une équipe de bénévoles en assurent le fonctionnement.

Sources : Délibérations du conseil municipal, « Passerelles » le magazine du Centre social, journal « La Tribune Le Progrès ». Photos Pierre THIOLIÈRE.
©H&P-Pierre THIOLIÈRE

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